MINI REPORT

Publié le par dream comes true

Qu'il est bon de se retrouver entre ami-E-s lors d'une soirée concert, de plus dans un lieu extérieur, avec de nouvelles têtes et plein de futur-E-s potes. J'aime ce genre de soirée. Et justement, Belfort et son bar des artistes se prètent merveilleusement bien à ce genre d'évènement. Un lieu propice à s'éraillée la gorge et dire à tout le monde ce qu'on a sur le coeur, via la musique.

Tout commence par 1H de route et la rencontre de Tata Wellen, de Loic, de Paulin et tous leurs ami-e-s. Petite pause repas et bibine ... salives donc avec ces merveilleuses pizza vegan.

Ambiance décontracte, orga des distros, accueil des alsaciens qui sont venus spécialement voir le set. Puis on décharge tranquillou les camions et les voitures, on installe tout sur la scène du bar.

On monte le matos pour le 1er concert, ce sera ATILA qui démarrera ce soir.

21h45 : schizophrénie et paranoïa

6 titres pour 40 minutes de jeu. ATILA enclenche sa machine progcore, entre métal progressif et post hxc. Le son est très correct, assez clair et distinct d'après les oreilles présentes. Entre les folies véhiculées dans des titres comme Insanity et des morceaux plus mélo comme le Massacre d'un Champ de Roses, le groupe se plait à jouer la carte des titres mêlants ambiances répétitives et fioritures solistes, suivi de riffs plus lourd et de cris malsains. Malgré les diverses influences qui se devinent à l'écoute des jeux de chacun, on arrive à retrouver une certaine homogénéité qui rend les compos fluides et nettes. Une affaire qui ne demande qu'à grandir et s'exprimer.

 

22h45 : passion punk

Intro mélopop, roulement de batterie, riff qui dure. Et c'est parti, FAREWELL déverse son screamo punk débordant de sincérité sur la scène du bar pendant 30 minutes. Le son est TRES FORT, Gilles savate sa caisse claire ... mais qu'importe, on jouit !!! Enorme concert du groupe, le public en a pour son argent. Le Vice est Ancré, Marianne Pue le Patriotisme, Le Profit est Roi, tous les tubes y passent !!! Les nouvelles compos du 7" sont impeccables, super efficace et engagées comme jamais. J'ai un ami qui se plait à dire que des groupes comme Farewell, ça ENCULE ! Et bien Mark, t'aurais dû être là ce soir je crois !!!

23h30 : limp wrist vs gorilla biscuit

Tonton Fred et ces compères arrivent sur scène. Tradition oblige, c'est soirée déguisée. Le Temps des Mobylettes, c'est des reprises punk de groupes cultes dans le même style. Et ça emmanche sévère, ça envoie du bois, ce sera bien ce soir que j'aurai les oreilles en sang. Fred, Julien, Stef et Fab éructent tout ce qu'ils ont en eux pour honorer les titres d'Uniform Choice, de Gorilla Biscuit et autres consorts. La batterie claque sa race, les riffs de grattes s'enchainent sans discontinuer, ça joue à blinde pendant 30 minutes, le tempo à taquet et les hymnes toutes voix dehors. Petit clin d'oeil a capella aux amis Farewell. De plus, les costumes sont en libre service (merci Ingrid), les amateurs de soirées déguisées n'avaient plus qu'à se servir !!!

 

En tout cas, merci à tous-tes ceux-celles qui sont venu-e-s ce soir. C'était un bon concert, bien fou, bien punk, dans une bonne ambiance. Encore merci au bar des artistes, à Tata Wellen et à tout le monde.

 

Publié dans dreamcomestrue

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